Maintenant que j’ai un peu plus de temps à consacrer à mes études, j’ai repris ma préparation pour l’examen du JLPT, que je souhaite passer en décembre. Mon objectif, cette fois-ci, est de réussir le niveau N2. Pour quelqu’un comme moi, qui a toujours eu du mal à rester motivé et à adopter une méthode d’étude adéquate et régulière, il s’agit d’un examen plutôt difficile. J’ai réussi le JLPT N3 en 2019, mais avec la pandémie j’ai perdu une bonne partie de mes acquis en japonais. Je devais me concentrer sur d’autres priorités, comme ma maîtrise et mon doctorat… C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi j’ai malheureusement échoué le niveau N2 lors de ma dernière tentative, en 2023.

Pourtant, au niveau de la compréhension orale, je ne crois pas vraiment avoir de gros problèmes. Du moins, je suis pleinement capable de gérer des situations de la vie courante sans problèmes, même si cela demande parfois plusieurs tentatives. Mon véritable point faible, c’est surtout ma connaissance du vocabulaire de la langue. J’ai réalisé qu’il me fallait enrichir mon lexique et m’exercer davantage à reconnaître les kanji, ce qui n’est pas toujours évident. C’est pourquoi j’ai décidé de mettre de côté, temporairement, les manuels de grammaire pour me concentrer sur la lecture avec une stratégie d’étude à trois volets.

Tout d’abord, j’ai recommencé à étudier avec la plateforme Wanikani. Par le passé, j’avais atteint le niveau 7 sur 60 en un peu plus d’un an avant d’arrêter, mais cette fois-ci je suis beaucoup plus assidu dans mes leçons quotidiennes et je viens tout juste de retourner au niveau 7 en environ trois mois. En maintenant ce rythme, je crois pouvoir atteindre au moins le niveau 20 d’ici décembre. Selon les utilisateurs de la plateforme, cela n’équivaut qu’à environ 35% des kanji requis pour le JLPT N2, mais je complète cet apprentissage avec de la lecture.

En effet, avec ma carte de bibliothèque j’emprunte des livres pour enfants sur divers sujets susceptibles de m’intéresser. En ce moment, par exemple, je lis un livre sur la vie à Okinawa, mais aussi un autre sur les rongeurs. Les phrases sont simples, ce qui me permet de comprendre le sens global même si je ne reconnais pas tous les mots. Je note ceux que je ne comprends pas et je me pratique à les reconnaître avec une application Anki.

Finalement, j’ai combiné mon étude pour le JLPT à celle pour deux autres examens. Le premier est le Kanji Kentei. Cet examen se concentre uniquement sur la connaissance des caractères sino-japonais, de leur lecture à leur écriture. Je vise le niveau 5, qui correspond aux 1026 kanji appris à l’école primaire par les Japonais. Le deuxième est le Kyōto Kentei. C’est un test destiné à ceux et celles qui veulent certifier leur connaissance de la ville de Kyōto. Il est divisé en trois niveaux, mais je ne cherche qu’à passer le niveau 3 (le plus accessible). En fait, mon but n’est pas tant de réussir l’examen que d’utiliser le matériel d’étude pour m’exercer à la lecture tout en apprenant davantage sur la ville où je vis.

Le JLPT et le Kyōto Kentei auront lieu en décembre de cette année. Le Kanji Kentei, lui, est proposé en octobre, mais comme je préfère concentrer mes efforts sur ma préparation du JLPT, j’ai décidé de m’inscrire à l’examen de niveau 5 donné en février 2026. Cette fois-ci, je compte réussir le JLPT N2, dont le certificat est un atout pour quelqu’un qui veut s’installer au Japon !

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