Cette semaine, je suis allé visiter le parc où s’était déroulé l’Exposition Universelle de 1970. Bon, ça fait un peu redondant considérant que j’ai récemment visité l’Expo 2025 à deux reprises, mais j’avais le désir de revivre cette expérience, bien que d’une manière un peu différente. C’était aussi l’opportunité, pour moi, d’essayer le monorail d’Ōsaka !

L’Expo ’70 a été organisée il y a déjà 55 ans, et pourtant, pour moi, c’est comme si c’était hier. Évidemment, je ne dis pas cela parce que j’ai une quelconque nostalgie pour celle-ci, mais plutôt parce que j’en ai parlé à plusieurs reprises dans le cadre de mon cours sur la science-fiction japonaise. En fait, c’est que le cercle d’organisateurs de cet évènement en était venu à comporter plusieurs figures clés de l’âge d’or de la science-fiction japonaise, autant littéraire que cinématographique. Cela s’explique par le fait que le but de l’Expo ’70 était de montrer une sorte d’utopie où l’Homme apprendrait à vivre avec son milieu. L’évènement s’est donc présenté comme une fenêtre vers un « futur possible ».
D’ailleurs, l’attrait principal de ce parc, celui qui nous accueille lorsqu’on arrive à la station de monorail, est la fameuse Tour du Soleil. Cette sculpture massive avant-gardiste était le symbole de l’Expo ’70 et est aujourd’hui préservée comme un bien culturel tangible du Japon, depuis 2020. Il est possible d’entrer dans la tour pour y voir une petite exposition, mais il faut réserver d’avance ; ce sera donc à une prochaine fois. Il y a aussi un pavillon qui a été préservé et a été transformé en musée dédié à l’Expo ’70, mais je n’ai pas eu le temps de le visiter.


Aujourd’hui, le terrain où a eu lieu l’Expo ’70 a été transformé en parc naturel. Certes, on y retrouve encore quelques bâtiments de l’époque, mais les pavillons eux-mêmes ont, pour la très grande majorité, été démantelés. Aujourd’hui, on n’en trouve que des stèles, accompagnées d’une affiche informative. J’ai réussi à en trouver plusieurs, comme les États-Unis, la France, et le Canada, mais je n’ai pas réussi à trouver celle qui m’intéressait : celle du Québec.

En effet, peu de gens le savent, mais lors de cette Exposition Universelle le Canada a participé non pas avec un seul pavillon, mais avec quatre bâtiments répartis uniformément sur le site. Hormis le pavillon « central », il y avait aussi un pavillon pour le Québec, la Colombie-Britannique et l’Ontario ! Le pavillon du Canada lui-même est d’ailleurs le seul à avoir été visité par l’Empereur Hirohito. C’est loin d’être un favoritisme, par contre. Il faut plutôt voir cette visite comme résultant du fait que c’est le Canada (et de surcroît le Québec) qui avait accueilli l’Expo ’67.
En dehors de ces stèles de pavillons, le parc lui-même a suivi la formule de laisser la nature reprendre sa place. Plusieurs endroits sont assiéger par les plantes, même si les anciens chemins d’asphalte restent visibles par endroit. On peut aussi encore voir les canaux d’eau qui ont été creusés pour agrémenter le parc. Évidemment, le parc lui-même reste aménagé à certains endroits pour y favoriser les visites ; on y offre d’ailleurs un petit service de car pour faciliter les déplacements.




Je vais évidemment devoir y retourner pour visiter l’intérieur de la Tour du Soleil et le musée dédié à l’Expo ’70. Je pourrai donc en profiter pour réellement chercher la stèle du pavillon du Québec, en espérant que celle-ci existe bel et bien ! Je crois que je vais devoir faire mes recherches pour trouver une ancienne carte du complexe et essayer de comparer avec la carte d’aujourd’hui !


