Aujourd’hui, mon frère et moi avons décidé d’aller visiter l’aquarium de Kyōto. J’ai toujours aimé visiter les aquariums, mais c’est bien la première fois que j’ai visité un aquarium qui n’est même pas à proximité d’un océan ou d’un cours d’eau d’une taille importante. Cela s’est fait sentir dans la qualité de l’exposition, sans pour autant en ruiner l’expérience.

En ce qui concerne les poissons, on peut bien observer plusieurs poissons de haute mer. Il y a un seul grand aquarium, mais comme on peut l’observer sous différents angles et à différents niveaux, cela permet d’en diversifier l’usage. J’aurai aimé en prendre une photo, mais l’endroit était trop sombre pour que mon téléphone en prenne une qui me plaisait. Il y a aussi des petits aquariums de poissons tropicaux. On n’est donc pas en manque de pouvoir observer les « classiques » d’un aquarium.

On peut même observer des mammifères marins et des pingouins, quoique les enclos et habitacles de ces deux groupes me semblaient laisser à désirer autant dans leur qualité que dans leur confort apparent… C’est aussi un autre de ces aquariums qui mise gros sur les spectacles de dauphins, et donc je me dois d’exprimer une certaine réserve en ce qui concerne la mission de cet établissement…

Par contre, l’emphase de l’Aquarium de Kyōto est moins sur les poissons exotiques, et plutôt sur les poissons des lacs et rivières de Kyōto et de ses régions environnantes. Au début, j’étais un peu déçu, mais après coup j’ai réalisé que cela permettait de distinguer cet aquarium de tous les autres que j’ai déjà visité. C’était plaisant de pouvoir apprendre sur certains poissons communs qui me sont inconnus, faute d’avoir grandi au Québec. Un peu comme ces petits oikawa (à gauche) et kawamutsu (à droite).

Cet aquarium mise aussi beaucoup sur ses méduses, et surtout sur sa pouponnière. C’est intéressant de voir à quoi ressemblent certaines méduses à différents stade de leur vie, mais aussi d’observer ces experts travailler. Il y a même une salle circulaire dont les murs sont un grand aquarium de méduses, mais malheureusement celle-ci était fermée pour nettoyage lors de notre passage.

Finalement, le clou du spectacle, c’était la section dédiée aux salamandres géantes du Japon et de la Chine (oo-sanshōuo). C’en est même la mascotte. Un peu comme avec les méduses, on peut voir à quoi ressemble cet amphibien géant à différent stades de sa vie, qui peut atteindre jusqu’à 80 ans. Par contre, les aquariums me semblaient trop petits. Ceux pour les plus petites de ces salamandres, surtout, me semblaient étroites et elles étaient bien dénudées, contrairement à celle destinée aux plus grosses. Évidemment, je ne prétends pas savoir ce qui « fait plaisir » à ces animaux que je ne connais pas, ni encore moins ce dont ils ont réellement besoin, mais c’était un peu triste comme présentation… C’est une salamandre bien mignonne de par sa maladresse, par contre. Je suis content d’avoir pu apprendre à son sujet !

Je dirais bien que j’aimerais y retourner, mais le billet a coûté plutôt cher, surtout si je compare la taille de l’aquarium à d’autres, au Japon, qui coûtent moins cher. C’est bien dommage. Par contre, il est possible d’acheter un billet conjoint pour l’aquarium et le musée du train qui lui est adjacent. Nous n’avons pas eu le temps de le visiter cette fois-ci, mais peut-être qu’une future visite de ce musée sera l’occasion de retourner voir cet aquarium !

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