Hier, je suis allé visiter la ville de Minō. En fait, c’est moins la ville et plus le sentier naturel qui l’a rendue célèbre pour les touristes qui m’a interpellé. Cet endroit, que les gens appellent le « parc quasi-national de Meiji no Mori », est un endroit très prisé pou observer le changement de couleur des feuilles à l’automne (le kōyō). Heureusement, j’y suis allé avant le festival qui aura lieu du 15 au 30 novembre. Le changement de couleur n’était pas à son paroxysme, mais il y avait aussi beaucoup moins de gens qu’à l’habitude.

Le sentier de Minō part du temple Shōten-gu, à côté duquel on peut embarquer sur une petite rue marchande bondée de commerces de nourriture saisonnière. J’ai eu la chance de déguster des marrons bien chauds, mais aussi d’essayer la spécialité un peu étrange de la ville : des feuilles d’érable frites (momiji tenpura). Ça peut sembler surprenant, mais en réalité la feuille elle-même ne goûte rien ; c’est la pâte qui est aromatisée et qui donne à cette délicatesse toutes ses arômes.

Au bout du sentier, on peut voir une jolie cascade solitaire, entourée par les feuilles aux couleurs jaunâtres et rougeâtres. Elle est, en quelques sortes, le prix de cette petite ascension. Cependant, j’ai trouvé que la cascade, bien que jolie jolie, était secondaire à la beauté de nous offre la petite rivière que l’on suit et les vieilles boutiques de nourriture qui parsèment le chemin. Le temple de Ryuan-ji, situé au début du sentier, m’a aussi permis de réellement profiter de ces paysages d’automne. J’y ai passé beaucoup plus de temps qu’à la cascade, notamment parce que celle-ci était assiégée de touristes.

Une autre attraction intéressante, bien que payante, est l’insectarium de Minō. Celui-ci nous permet de découvrir des insectes communs du Japon à l’aide de présentations de taxidermie, mais aussi avec des vivariums aménagés pour des spécimens vivants. La visite est rapide, car c’est un petit insectarium, mais elle en vaut quand même le coup pour la grande quantité d’information qui y est présentée. À l’intérieur, il y a même une petite volière à papillons dans laquelle on peut s’asseoir pour les observer. Cette pièce comporte aussi une vitrine sur un laboratoire de reproduction et de soins aux papillons.

Je compte bien aller visiter d’autres endroits pour profiter des couleurs d’automne avant que les feuilles ne tombent, mais j’ai bien apprécié ma visite du parc quasi-national de Meiji no Mori !

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