
Historien et sociologue de formation, je suis fasciné par la culture japonaise. Toujours soucieux de transmettre mes passions, j’anime régulièrement des activités culturelles et pédagogiques auprès des jeunes et des moins jeunes.
Mon intérêt pour le Japon m’a conduit à y déménager au printemps 2025. Jusqu’à très récemment enseignant dans le milieu publique au secondaire, je suis maintenant professeur de français et d’anglais au Japon. Je suis aussi étudiant au doctorat en Littérature.
Le Japon
Mon intérêt pour le Japon est né d’un désir d’en apprendre davantage sur sa culture, et d’un jour pouvoir l’explorer moi-même. C’est dans cet esprit de curiosité que j’ai intégré, en 2018, le programme d’Études asiatiques à l’Université de Montréal. C’est là que j’ai compris que derrière les images idéalisées du Japon se cachait une culture complexe et profondément ancrée dans l’histoire et les dynamiques sociales contemporaines. C’est cette réalité, bien plus nuancée, qui a nourri mon intérêt au fil des années.
Fasciné par la richesse de ce pays, j’ai décidé de m’y rendre pour un premier séjour d’études en 2019. J’avais prévu y retourner peu après, mais la pandémie a mis mes projets sur pause. Aujourd’hui, je vis au Japon, où je poursuis mon immersion dans cette société captivante tout en perfectionnant ma maîtrise de la langue.
Le Québec
Au fil des années, et malgré mon intérêt particulier pour le Japon, j’ai appris à apprécier en profondeur les subtilités de la culture québécoise — sa langue, ses récits, ses tensions, ses élans. Ce processus m’a amené à ressentir un attachement grandissant envers mes racines, et un désir sincère de demeurer connecté à cette culture qui m’habite et me façonne. Plus qu’un simple héritage, le Québec est pour moi un repère identitaire que je cherche à faire rayonner, tant ici qu’à l’étranger.
L’un des objectifs que je me suis fixé durant mon séjour actuel au Japon est de me dédier à la promotion du fait québécois. J’ambitionne de proposer des activités culturelles destinées autant aux jeunes qu’aux adultes, surtout à travers mes postes de professeurs dans diverses écoles de langues, dans le but de favoriser les échanges interculturels et de faire découvrir la richesse de la culture québécoise.
L’éducation
Conscient du fait que mes études ont souvent été guidées par une soif de connaissance académiques plus que par une visée professionnelle précise, j’ai décidé, dans le contexte des pénuries d’enseignants au Québec, de m’orienter vers l’enseignement. Profitant d’un contexte favorable, j’ai pu occuper plusieurs postes sans difficulté, bien que j’aspire à terme à compléter un programme de qualification afin d’obtenir un brevet officiel et exercer pleinement cette profession. Si j’apprécie l’enseignement de sujets plus complexes dans un cadre universitaire, c’est plutôt en répondant à la curiosité spontanée des jeunes que je m’épanouis pleinement.
Le cinéma de science-fiction
C’est au cours de mon baccalauréat en Études asiatiques que s’est éveillé mon intérêt pour la science-fiction. Bien que j’étais inscrit à l’option en histoire, culture et société, j’ai décidé de suivre quelques cours en cinéma. C’est dans ce contexte que j’ai rencontré Mathieu Li-Goyette, dont les cours sur le cinéma et les anime japonais ont été déterminants en m’inspirant à vouloir croiser les études cinématographiques et asiatiques. C’est d’ailleurs dans cette perspective que j’ai intégré, en 2021, le programme de maîtrise en Études cinématographiques de l’Université de Toronto.
La science-fiction, en tant que genre hybride mêlant technologie, géopolitique, histoire et réflexion sociale, stimule ma curiosité intellectuelle sur plusieurs niveaux. Elle m’inspire par sa capacité à imaginer des futurs possibles tout en proposant une critique des passés et présents sociétaux. J’ai eu l’occasion de transmettre cette passion dans le cadre de nombreuses conférences, et à l’hiver 2025 j’ai également eu le privilège d’enseigner un cours sur le sujet à l’Université de Montréal.