Cette semaine n’a pas été très active côté exploration. Plutôt, elle l’a moins été que la première. En fait, c’est que nous attendons encore des nouvelles pour l’appartement que nous avions trouvé à Kyōto. Les choses avancent, mais bien tranquillement. Côté emploi, j’attends encore une réponse pour la dizaine d’application envoyées la semaine passée. En attendant, je continue de chercher, mais ce n’est pas évident tant qu’on n’est pas sur place pour aller rencontrer les gens en personne.

Il reste que je ne me suis pas enfermé dans ma chambre tous les jours. Je suis allé me promener à Okazaki, une ville à seulement quelques stations. Au départ, cette sortie était supposée être une petite escapade dans les routes de randonnée à l’est de la ville, mais la pluie des jours d’avant a rendu les sentiers plutôt boueux, donc j’ai changé mes plans. À la place, je suis allé au château d’Okazaki, où j’ai pu apprendre plusieurs faits intéressants entourant l’histoire de la ville, mais aussi sur la vie du shōgun Tokugawa Ieyasu. Il y avait plusieurs artéfacts à découvrir, et quelques kiosques qui utilisaient la réalité augmentée pour montrer à quoi ressemblait la vie à l’époque.

Au sommet, j’ai pu me faire une estampe (ukiyo-e) du château en guise de souvenir. Il y avait aussi un kiosque avec un petit tampon, et ça m’a donné le goût de m’acheter un carnet vide dans lequel je pourrais les collectionner. En effet, le Japon regorge de ces kiosques, qui peuvent être trouvés un peu partout. On en voit surtout aux stations de trains, mais parfois ce sont des endroits touristiques ou des commerçants locaux. Il y a une application, Stamp Quest, qui permet de voir sur une carte du pays tous les endroits où on peut en récolter. Je ne pense pas en faire un hobby sérieux, mais c’est certain que je compte garder un petit carnet sur moi à chaque fois que je pars visiter quelque chose. Ce sera mon petit passeport nippon !
Ensuite, dans le musée Mikawa rattaché au château, j’en ai appris davantage sur les grands unificateurs du Japon, mais ce qui m’a le plus frappé est une maquette interactive qui racontait la bataille de Sekigahara. Je n’avais jamais rien vu de tel : c’était vraiment super de voir les personnages bouger « en temps réel » sur le champ de bataille, avec des effets visuels, de la musique, et une narration. Malheureusement, dans le musée nous ne pouvions pas vraiment prendre de photo…

Après cette promenade autour du château, je suis allé au sanctuaire Rokusho. Après avoir payé mes respects, je voulais prendre quelques photos autour du temple, mais plusieurs endroits étaient fermés au public à cause d’un mariage. J’ai pu entrevoir le couple au loin, en train de prendre des photos, mais évidemment je ne voulais pas, surtout en tant qu’étranger, manquer de courtoisie, donc je suis parti assez rapidement.

Pour finir la journée, je suis allé voir quelques boutiques de livres usagés avant de repartir. Je n’ai pas trouvé grand-chose susceptible de m’intéresser, mais juste alors que j’allais partir, j’ai aperçu, pour la modique somme de 220 yens, un livre sur la réalité augmentée. Je suis très content d’avoir trouvé celui-ci, car comme je travaille avec ce sujet dans ma thèse qui porte sur l’anime, il m’importait d’inclure des ouvrages japonais dans mes références. Celui-ci s’avère utile pour son chapitre sur l’historiographie de la réalité augmentée au Japon.


